Les vides cosmiques et le côté sombre de l'Univers

par Stéphanie ESCOFFIER

Conférence du vendredi 25 janvier 2019 à 21 h, à la salle Muséum d'Histoire Naturelle de Nantes (124 places)



L’observation des grandes structures de l’Univers a atteint une ère nouvelle avec l’avènement des grands sondages spectroscopiques de galaxies. La cartographie tridimensionnelle de notre Univers a permis de caractériser les propriétés de regroupement des galaxies, ce qui contraint l’expansion cosmique. Mais la structure de l’Univers dévoile également la présence inattendue de grandes régions vides : les galaxies sont regroupées en amas et superamas, qui forment eux-mêmes des filaments, sortes de gigantesques murs qui cloisonnent d'immenses espaces pratiquement déserts. Ces vides cosmiques, qui remplissent la majeure partie de l’Univers, contiennent très peu de matière, et pourraient être composés principalement d’énergie noire. Ces régions se présentent donc comme un laboratoire idéal pour tester les scénarios d’énergie noire et les propriétés de la gravité.